Peut-on faire confiance aux robots et IA?
De nos jours, ordinateurs surpuissants, robots autonomes et intelligences artificielles sont facteurs de progrès économiques majeurs
Toutefois, sont-ils aussi une menace pour l’emploi à court ou moyen terme?
Comment sera-t-il possible de faire cohabiter le numérique et l’humain?
En 2017, à l’échelle mondiale, on comptait déjà plus d’objets connectés que d’humains, soit environ 8,4 milliards d’ordinateurs, téléphone, téléviseurs et autres objets connectés.
D’ici 2020, c’est à dire demain, ce chiffre pourrait facilement bondir à 50 milliards!
Depuis plusieurs années déjà, nous sommes entourés et dépendants de centaines de machines, plus ou moins interactives et sophistiquées
Fascinant ou inquiétant?
Selon certains chercheurs, il faut cependant relativiser les capacités des robots, car nous aurions tendance à anthropomorphiser la machine à lui donner des capacités qu’elle n’a pas.
Il reste évident qu’un robot peut être beaucoup plus fort que nous pour faire des calculs et dispose de compétences que nous n’aurons jamais, par exemple entendre des fréquences inférieures à nos capacités auditives, réagir plus rapidement que nos réflexes… Mais les robots ne sauront jamais quel est le goût d’une pomme, n’auront pas envie d’en cueillir une, sauf s’ils sont programmés pour.
Selon une étude réalisée en 2013, 47% des emplois, soit près d’un emploi sur deux, pourraient être automatisés d’ici les vingts années à venir.
D’autres experts sont plus alarmistes et avancent même la date de 2025.
Les grandes entreprises du digital, comme Amazon investissent massivement sur ce secteur, à tel point que les machines représentent aujourd’hui environ 20% de la force de travail.
Il faudra toutefois du personnel pour fabriquer et assurer la maintenance de ces technologies, entraînant ainsi l’émergence de nouveaux métiers : concepteur, entraîneur, vérificateur, éducateur et autres évaluateurs pour l’intelligence artificielle.
Dans l’absolu, la majorité des machines et IA actuelles et en cours de développement sont plutôt pensées pour être complémentaire de l’homme et non le substituer totalement.
Elle vise avant tout à mieux le seconder sur les tâches répétitives ou peu stimulantes.
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